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Maladies foliaires du blé : ouvrez l’œil dès à présent

Tout au long de son cycle, le blé tendre peut être affecté par différentes maladies. Les connaître, et les reconnaître, permet de prévenir au mieux le risque de contamination et d’adopter les mesures appropriées en cas d’infestation. Les quatre maladies foliaires les plus couramment observées sur blé sont la rouille jaune, la septoriose, l’oïdium et la rouille brune.

1- La rouille jaune, première maladie du cycle

La rouille jaune apprécie les conditions climatiques fraiches et humides. La germination des spores s’opère lorsque les températures sont comprises entre 10 et 13°C avec un taux d’humidité relative à 100 %. Les spores sont principalement disséminées par le vent. Sur variétés sensibles, les dégâts peuvent être très importants, notamment si les attaques sont précoces. L’expression de cette maladie peut être « explosive » d’où la nécessité d’intervenir rapidement dès qu’elle est repérée.

L’examen précis des feuilles atteintes permet d’observer des pustules jaunes, parfois orangées, alignées entre les nervures jusqu’à dessiner des stries. Différentes mesures prophylactiques peuvent être mises en place pour agir préventivement : choix de variétés résistantes, éviter la surfertilisation azotée, détruire les repousses...

2- La septoriose, la plus préjudiciable

La septoriose cumule deux caractéristiques : c’est non seulement la maladie la plus fréquente sur blé mais également la plus dommageable. Dans les situations les plus exposées, la perte de rendement peut dépasser les 50 %. Cette maladie se propage du bas vers le haut de la plante, via les éclaboussures de pluie.

Là encore, le recours à des variétés peu sensibles s’avère un choix stratégique. D’autres leviers peuvent également être actionnés comme un semis plus tardif, une densité plus faible et l’allongement de la rotation ou la gestion des résidus de culture en surface. La septoriose se reconnaît grâce aux taches présentes sur le feuillage. Elles peuvent être blanches et allongées ou brunes, de formes ovales ou rectangulaires.

Au sein de ces taches, la présence de petits points noirs très visibles, des pycnides, est caractéristique de la maladie. L’observation doit débuter au stade 2 nœuds, pour observer la F2 du moment. Comme pour la plupart des maladies, des seuils d’intervention ont été déterminés afin de ne déclencher un traitement que si nécessaire.

3- L’oïdium, toujours présent

L’oïdium est une maladie très dépendante des conditions climatiques. Elle se développe à la faveur d’une forte hygrométrie la nuit et d’un temps sec le jour. L’impact sur le rendement sera important si la maladie se développe sur l’épi ou sur les dernières feuilles déployées.

Le recours à des variétés résistantes fait partie des mesures prophylactiques à mettre en place. L’observation peut débuter dès le stade épi 1 cm. L’oïdium se distingue tout d’abord par la présence d’un feutrage blanc, à l’aspect poudreux, sur les feuilles. Celui-ci évolue ensuite en un feutrage brun et gris où apparaissent de petits points noirs, les cleistothèces.

4- La rouille brune

Brunes à brunes orangées, les premières pustules de rouille brune sont réparties aléatoirement sur les feuilles et s’observent tardivement au printemps, le plus souvent entre le stade dernière feuille pointante et la post-floraison.

Comme pour la rouille jaune, l’évolution de cette maladie peut être très rapide, surtout si les conditions climatiques lui sont favorables : température comprise entre 15 et 25°C et présence d’eau libre. Parmi les mesures prophylactiques à mettre en place pour réduire le risque : décaler la date de semis et diminuer la densité de semis.

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