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Maïs pour la méthanisation : une espèce à haut rendement en biogaz

Riche en biomasse fermentescible, le maïs ensilage se classe parmi les meilleures cultures pour la méthanisation. Avec un potentiel biogaz supérieur de 70 % à celui du fumier, il est idéal comme CIVE (Culture Intermédiaire à Vocation Energétique) après les récoltes précoces.

La filière biogaz est en plein essor. D’ailleurs, GRDF projette d'augmenter la part de biogaz dans ses réseaux pour la porter à 20 % en 2030. En 2024, la France compte plus de 700 sites d’injection en service. Cette filière contribue à la diversification énergétique et permet à la France d'assurer son autonomie.

Les qualités méthanogènes du maïs

Les espèces cultivées pour alimenter les digesteurs des méthaniseurs autonomes ou territorialisés, doivent être riche en biomasse fermentescible. Pour cette raison, le maïs présente des atouts en tant que Cultures Intermédiaires à Vocation Energetique (CIVE). 

En effet, l’ensilage de maïs a un fort potentiel méthanogène. Selon l’Ademe, il se classe dans le trio des productions les plus intéressantes, avec l’ensilage de ray-grass et le blé. Comparé à un fumier, 1 kg de maïs apporte 70 % de biogaz en plus.

Quel type de maïs méthanogène choisir ?

Les variétés d’ensilage de maïs pour un usage en CIVE sont très précoces (indice < 240) ou précoces, selon la région. Cela permet d’atteindre une maturité optimale à la récolte, avec un taux de matière sèche (MS) situé entre 30 et 35 %.

La gamme de variétés de maïs Merhgas de DEKALB répond aux critères agronomiques et de qualité adaptée à cet usage. Ces hybrides ont été évalués dans le réseau d’essais DEKALB pour leur rendement en biogaz. Leur fort potentiel méthanogène provient de leur richesse en amidon et en fibres.

Quand semer un maïs ensilage à vocation énergétique ?

Comme CIVE, le maïs est semé après des cultures principales récoltées tôt au printemps, par exemple derrière de l’orge d’hiver. Pour préserver l'humidité maintenue par le couvert précédent, le semis se réalise au plus tard dans les 24 heures, idéalement dans les 2 à 3 heures suivant la moisson de la céréale.

Variété Merghas


Article écrit par Bayer – Fév 25

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