Les images satellites permettent de réaliser une carte de la biomasse de la parcelle mais aussi de la quantité d’azote absorbée dans le cas des céréales. On en déduit les besoins en azote de la culture afin d’apporter la bonne dose au bon endroit.
Cet outil permet d’apporter la juste dose d’azote sur toute la parcelle en évitant à la fois gaspillage et faim d’azote, selon que les zones présentent plus ou moins de biomasse.
Etant donné le contexte de prix de l’azote élevés, le pilotage de la fertilisation par satellite est donc particulièrement pertinent.
Pour le colza, ces dernières années le pilotage par satellite a permis une économie de 17 à 34 uN en moyenne par rapport à la dose du plan de fumure, tout en atteignant l’objectif de rendement.
En colza, deux cas de figure peuvent se présenter :
Petit colza en sortie hiver :
Le conseil aura tendance à augmenter la dose du plan prévisionnel de fumure afin d’atteindre l’objectif de rendement du colza
Gros colza en sortie hiver :
Le conseil aura tendance à faire des économies d’azote tout en préservant l’objectif de rendement.
Pour le blé, plusieurs cartes vous sont proposées :
Des cartes de modulation pour les apports au tallage et à épi 1 cm qui se basent sur la dose du plan prévisionnel de fumure:
Le zonage se fait d’après la biomasse détectée grâce aux images satellites.
Le but est ici d’éviter d’avoir des zones sur-fertilisées tandis que d’autres sont sous-fertilisées.
Une carte de modulation pour le dernier apport où la dose d’azote moyenne est calculée d’après les images satellites. Ces cartes ont l’avantage de proposer un zonage pour la modulation tout en conseillant une dose moyenne à la parcelle calculée uniquement à partir de la biomasse et de l’azote absorbée.
