Dans les secteurs les plus tardifs, les blés arrivent au stade floraison.
Blés durs (ANVERGUR, RGT VOILUR, RELIEF…) et blés améliorants précoces (FORCALI & REBELDE) arrivent à un stade important pour le dernier apport azoté.
La qualité est un élément essentiel de la valorisation de nos blés. Comme le PS ou le temps de chute de Hagberg, la teneur en protéines est un indicateur primordial de la qualité. Pour le blé dur ou les blés améliorants, ce taux est un critère important de la rémunération.
Sur ce type de blé, le raisonnement de la fumure passe par un plan de fumure avec des objectifs de rendements pertinents (15 % en dessous d’un blé classique), un fractionnement des apports (biberonnages) en 4 à 5 passages, et un apport final de 60 à 100 unités entre le stade dernière feuille étalée et la floraison. Ce dernier apport dit « de qualité » permet une amélioration de la teneur en protéine mais aussi du rendement (si l’apport est valorisé par des pluies avant floraison). L’utilisation d’un OAD à choisir en fonction du stade de la culture (satellite - Wanaka, Ntester, GPN) est un vrai plus tant pour la répartition spatiale, que pour la mesure du besoin réel de la parcelle.
La météorologie, et surtout les pluies, est le critère essentiel de valorisation de ce dernier apport.
Si la situation le permet, notamment cette année, l’irrigation (25 mm dans les 10/15 jours suivants l’apport) est une assurance de valoriser cet apport. Sinon, il faut essayer d’anticiper l’apport par rapport aux prévisions météorologiques. Cet apport est conseillé sous forme solide (de préférence ammonitrate ou ammonitrate soufrée). Il est également possible de pulvériser de l’azote sous forme liquide au travers des spécialités FERTI NS et FERTI N à raison de 50 l dans 150 l d’eau.
En mélange avec le fongicide, un apport foliaire de finition avec FERTI S à 5 l/ha peut compléter l’apport solide.
Service Agronomie, Conseils, Innovation - Mai 2022
