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Comment assurer un enrubannage de qualité ?

Un enrubannage réussi, c’est l’assurance de préserver la qualité des fourrages récoltés. Voici quelques conseils, du champ au stockage en passant par le choix du film étirable, pour atteindre cet objectif.

En matière d’enrubannage, tout commence par une récolte des cultures au bon stade : début épiaison pour les graminées, début bourgeonnement pour les légumineuses, stade jeune peu ligneux pour la luzerne... « L’enjeu est de récolter avec un taux de matière sèche compris entre 40 et 55 %, explique Béatrice Clyti, cheffe produit chez Soufflet Agriculture. Cette teneur permet de garder un maximum de qualité avec un fourrage qui se stabilise plus vite et limite ainsi tout risque de moisissures. » Tout échauffement anormal ou présence de moisissures sur le bord des bottes peut conduire à une perte de matière... et donc, à une baisse de la rentabilité de la culture.

Quant à la hauteur de coupe, faucher à au moins 10 cm du sol pour éviter toute contamination par de la terre. De même, pour éviter les gaz de type oxydes d’azote, démarrer les chantiers 10 semaines après une éventuelle fertilisation. Pour garantir une meilleure conservation, le conseil est également de confectionner des balles denses, les plus régulières possibles. Des andains larges et homogènes permettront de bien alimenter la presse et, donc, de remplir cet objectif.

Le choix du film étirable ne s’improvise pas

Le choix du film étirable d’enrubannage s’avère déterminant pour assurer une fermentation optimale, sans perte de qualité nutritive. Il dépendra du type de culture (taille des brins, aspect ligneux ou pas), ainsi que de la taille et du débit de chantier. « Les films techniques seront particulièrement bien adaptés à de gros chantiers où le débit est important, poursuit la cheffe produit. Ils nécessiteront alors une grande longueur de bobine et une résistance renforcée. » La mise en œuvre est, elle aussi, importante. « Pour les fourrages classiques, nous conseillons six couches de films et jusqu’à huit couches pour les fourrages plus grossiers comme la luzerne, précise-t-elle. Les chantiers d’enrubannage doivent, si possible, être réalisés au maximum deux heures après le pressage et ne pas se dérouler en conditions extrêmes : humidité ou fortes chaleurs sont donc à éviter. » La face collante du film doit être en contact avec le fourrage.

Manipuler les bottes avec soin

Une fois les bottes formées, elles doivent être manipulées avec soin - pour éviter les déchirures - et déplacées dans le lieu de stockage immédiatement après leur formation : de préférence sur une surface plane et sans débris. Evitez les bords de haies ou les taillis avec la possible présence de ronces. Pour limiter l’exposition à la lumière et aux intempéries, il est conseillé de les regrouper. Une fois stocké, l’enrubannage ne doit plus être manipulé dans les trois semaines suivantes. Pour éviter de les abimer, la solution est d’utiliser des pinces spécialement conçues pour ce type de travail et d’éviter tout contact avec des objets tranchants. En cas de déchirures, la réparation doit être immédiate, avec un adhésif adapté.

Pour plus de détails, n’hésitez pas à consulter le catalogue en ligne de Soufflet Agriculture

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