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Désherber des céréales, jamais simple et toujours en double !

L’amont du désherbage des cultures céréalières, se pratique avec l’agronomie que chacun connait : la rotation, le décalage de la date de semis et plus ou moins de travail du sol plutôt superficiel.

Lorsque ces « outils » ont fait leur travail, il n’est souvent pas suffisant, et la chimie à notre disposition entre en jeu.

L’intérêt est bien sûr de choisir le programme selon son expérience d’efficacité au champ, mais également selon les résultats d’essais du service A.C.I.

Ci-contre un essai à Boutervillers dans le 91, sur une population de 500 Ray-grass /m².

Obtenir de 92 à 97% d’efficacité parait tout à fait satisfaisant, mais il reste tout de même entre 20 et 40 ray-grass /m², ce qui finalement peut paraitre insatisfaisant visuellement.

Toutefois dans ce graphique, il est démontré que le passage de prélevée apporte une efficacité allant de 70 à 90%. L’importance du choix du produit selon la cible présente dans la parcelle, en est principalement responsable.

Diminuer un nombre plus ou moins important d’adventices avec le passage de prélevée, permet par synergie, une meilleure efficacité du passage de post précoce et ainsi de se rapprocher le plus possible de 100%.

Attention, un décalage des applications sur des graminées plus développées n’est jamais aussi efficace et décroit même fortement au-delà de trois feuilles.

Mais d’en d’autre cas, où la prélevée a pu être mis en difficulté, le complément du programme en post levée, permet également d’atteindre un niveau d’efficacité tout à fait satisfaisant, entre 95 et 97%.

Dans tous les cas, dans un soucis d’efficacité, à la suite du travail agronomique réalisé dans la parcelle, le désherbage doit être construit, avec une double application de prélevée suivie d’une post levée dans un délai de 15 à 20 jours sans dépasser le stade d’application de 1 à 2 feuilles de la céréale.

La répartition des matières actives antigraminées en 2 passages doit permettre de préserver la sélectivité des programmes. Les quantités et les associations sont raisonnées en fonction des conditions de détoxification de la culture (semis, météo, sol…)

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